Après des études en Angleterre, Lilian Barton (9ème génération) a tout d'abord débuté sa vie professionnelle dans une banque à Bordeaux, puis est partie travailler pendant 2 ans à Hong-Kong dans une compagnie de navigation, Les Chargeurs Réunis. En 1978, alors âgée de 22 ans, Lilian rejoint son père dans l'affaire de négoce et passe le Diplôme Universitaire d'Aptitude à la Dégustation des vins, à l'Université de Bordeaux.Pendant plus de 30 ans, ils se sont répartis les responsabilités entre l'activité de négoce "Les Vins Fins Anthony Barton", où l'a rejointe son mari, Michel Sartorius, et les vignobles de Saint Julien. Dorénavant, Lilian Barton Sartorius a pris le relais de son père à la direction des châteaux et de l'affaire de négoce familiale. Elle a été rejointe par ses deux enfants, Mélanie et Damien.Mélanie Barton Sartorius, 1ère oenologue de la famille, s'établit en 2013 au Chateau Mauvesin Barton à Moulis (Médoc), acquis en 2011 par la famille, et en prend la direction technique.Damien Barton Sartorius, diplômé en Commerce et Affaires Internationales en 2016, partage son temps entre les propriétés familiales et d'autres projets vinicoles.
Le château fut construit en 1758 par Monsieur de Pontet avec la particularité de posséder sous les appartements privés, des chais de vieillissement sous forme de crypte voûtée où tout est silence et sérénité. Paisiblement, lentement, les meilleurs millésimes du vin de Léoville Barton se font perfection.Après la période de la Révolution Française, bénéficiant de l'abolition du droit d'aubaine en France, Hugh Barton, négociant irlandais en vins de Bordeaux, assouvira son rêve de devenir propriétaire terrien en achetant des vignes dans le Médoc. En effet en 1821, Pierre-Bernard de Pontet cède la propriété « Langoa » à Hugh Barton, qui la renomme « Château Langoa Barton ». Bien avant le célèbre classement des crus classés de 1855, ce furent l'architecture, l'élégante façade et l'harmonie des proportions du bâtiment qui séduisirent Hugh.Puis 4 ans plus tard, en 1826, Hugh se porte acquéreur d'un quart de l'ancien domaine de Léoville, propriété dont l'éclatement est dû tout autant à la Révolution Française qu'à une succession complexe. En achetant ce qui deviendra Léoville Barton, Hugh acquiert uniquement des vignes, mais il n'avait pas l'utilité d'installations viticoles, possédant déjà celles de Langoa.
Le sens du mot terroir va bien au-delà de sa définition première, qui est le sol. Les notions de climat, de topologie et de géologie se doivent d'y être associées.Le terroir de Léoville Barton est situé sur une des plus belles croupes de graves garonnaises, face à la Gironde, au coeur de l'appellation de Saint Julien, dans le Médoc à 40 kms au Nord de Bordeaux. Les différentes hauteurs de graves laissées par le fleuve caractérisent le terroir de Léoville Barton, qui associé à l'Histoire et aux hommes qui le façonne, fait naitre un des plus grands vins rouges du Monde. Le sous-sol argilo-graveleux permet de réguler à merveille les aléas climatiques de l'année.Le Classement de 1855Lors du classement de 1855, Léoville Barton - distingué 2e Grand Cru Classé Saint-Julien - était déjà la propriété de la famille Barton. Ils partagent à ce jour, avec seulement Mouton-Rothschild, le privilège d'une aussi longue continuité familiale.Etabli en vue d'une présentation des vins de Bordeaux, dans le cadre de l'Exposition Universelle de Paris, à la demande de l'Empereur Napoléon III. La rédaction du classement fût confiée par la Chambre de Commerce de Bordeaux au "Syndicat des Courtiers", car c'était eux qui avaient la vue la plus complète sur le commerce du vin. La mission était d'officialiser une classification basée sur l'expérience de longues années et qui correspondait à la reconnaissance de la qualité du Terroir et à la notoriété de chaque cru.Publié le 18 avril 1855, le Classement fut donc le point d'aboutissement d'une réalité de marché et d'une évolution existante depuis plus d'un siècle. Près de 160 ans plus tard, le "Classement de 1855" fait encore autorité dans le monde des passionnés de vin.
Les 50 hectares du Château Léoville Barton, plantés dans un sol de graves sur un sous-sol composé d'argile, incluent une forte proportion de vieilles vignes de manière à obtenir la meilleure qualité possible. La répartition des cépages est de 74% de Cabernet Sauvignon, 23% de Merlot et 3% de Cabernet Franc. Ce sont les cépages traditionnels du Médoc.
La conduite de la vigne s'effectue au travers de nombreuses étapes manuelles s'étalant tout au long de l'année - par tous les temps. La taille de la vigne en hiver est un travail de précision qui nécessite expérience, connaissances et agilité. Puis après avoir attachée la vigne à l'aide de vime (osier), vient le printemps et sa fougue, il faut alors relever les fils pour que les jeunes pousses soient soutenues et structurées.L'âge moyen du vignoble est de 40 ans et la parcelle la plus ancienne date de 1953. La complantation (remplacement des pieds de vigne manquants ou déficients) est effectuée chaque année de manière de maintenir la densité élevée de 9100 pieds à l'hectare.L'environnement et la protection des vignes est un sujet majeur au Chateau Léoville Barton. Depuis 2012, plus de 12% de la surface de la propriété est conduite en bio, sans utilisation de produits de synthèse. Cette surface s'accroît chaque année.Les bonnes pratiques environnementales sont nombreuses. Le Château Léoville Barton a fait le choix d'une viticulture raisonnée, avec la limitation des intrants au minimum, le labour intégral du vignoble, les fumures organiques (d'origines naturelles et végétales), aucun rejet phytosanitaire, le tri des déchets, l'utilisation d'agrafes biodégradables, etc...Les vendanges sont toujours exclusivement réalisées à la main afin de préserver la qualité des grappes et pouvoir effectuer un premier tri. Ce sont près de 120 personnes qui chaque année, accompagnent la propriété dans cette période cruciale pour le millésime.
Durant les vendanges au Château Léoville Barton, les grappes sont amenées au cuvier pour être éraflées, puis les baies sont déposées sur la table de tri optique et enfin déversées dans les cuves bois thermo-régulées. Cet ensemble imposant de cuves illustre l'approche traditionnelle de l'élevage des vins qui prévaut au Château Léoville Barton.Généralement la fermentation dure quelques jours pendant lesquels le jus est remonté en haut de la cuve deux fois par jour pour arroser le chapeau de marc. Le jus se chargeant ainsi en tannins, arômes et couleur. Lorsque que la macération est terminée, vient le moment de l'écoulage, où le vin est mis en barrique de chêne français et y restera en "élevage" pendant 18 mois. 60% des barriques utilisées sont neuves et proviennent de différents tonneliers.Pendant l'élevage du vin, plusieurs opérations sont réalisées sur cette période de 18 mois dont la première est l'ouillage. Il s'agit de maintenir les fûts toujours pleins afin d'éviter au vin d'être en contact avec l'air.Puis vient le soutirage, qui est pratiqué tous les trois mois dont la méthode à l'esquive (avec une bougie) est la même depuis des générations. Le but est la séparation du vin clair du dépôt (les lies) qui se forme par gravité au fond des fûts.L'ultime intervention traditionnelle est celle dite du collage au blanc d'oeuf frais dont le nombre varie entre trois et six par barrique, en fonction des essais effectués par l'oenologue. Réalisée après 14 mois d'élevage, cette manoeuvre nécessite de séparer le blanc du jaune à la main afin que les protéines du blanc d'oeuf attirent les particules en suspension et clarifie ainsi le vin. Après 45 jours, on procède à un nouveau soutirage, appelé cette fois-ci la « sortie de colle ».En janvier généralement, l'alchimie de l'assemblage va s'accomplir. C'est à ce moment qu'est décidé au coeur de la salle de dégustation du Château Léoville Barton le profil gustatif du millésime. La famille Barton, le directeur technique et l'oenologue conseil, Eric Boissenot, goutent les lots des différents cépages et mettent en musique le grand vin, avec les notes des meilleures parcelles.La mise en bouteille est réalisée au mois de juin, à la propriété de Saint Julien, dans ses propres installations.
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